American Airlines investit 100 millions au Brésil

Le gouvernement brésilien a autorisé American Airlines Group Inc à construire un centre de maintenance à l’aéroport de São Paulo Guarulhos, un investissement évalué à 100 millions de dollars, censé aider le transporteur américain à consolider ses opérations sud-américaines.

Une résolution signée par le ministre des Transports brésilien Maurício Quintella a été publiée vendredi dans le journal officiel, approuvant un accord entre la compagnie aérienne et l’entreprise qui exploite l’aéroport. Il permet à American Airlines d’occuper et d’utiliser 17 000 m2 de l’aéroport durant 40 ans.

American Airlines y installera son premier centre de maintenance d’avions en Amérique du Sud. La compagnie américaine prévoit d’y construire un hangar MRO, capable d’accueillir des 777-300ER d’un coût de 50 millions de dollars, plus 50 millions de dollars supplémentaires pour le reste de l’outillage… A l’intérieur, American Airlines effectuera elle-même la maintenance de ses avions grâce à des employés d’American Airlines Tech Ops. Le centre n’affectera pas les travaux d’entretien déjà effectués à Tulsa ou dans l’une des autres villes américaines, selon un communiqué de la compagnie.

American Airlines dessert depuis Sao Paulo Guarulhos les aéroports de Dallas/Fort Worth, Los Angeles, Miami et New York–JFK.

Ce feu vert du gouvernement brésilien est le dernier exemple des efforts du président Michel Temer pour attirer les investissements étrangers participant à la modernisation des aéroports brésiliens ou encore pour la construction de routes, ports et chemins de fer. Les concessions privées sont désormais accordées au sein des principaux aéroports, le gouvernement envisageant même de vendre des actions de l’entreprise publique Infraero, « entreprise brésilienne d’infrastructure aéroportuaire, ce qui pourrait l’amener à renoncer au contrôle de cette agence.

Le gouvernement de Michel Temer, par ailleurs controversé dans son pays suite aux multiples scandales de corruption atteignant la classe politique, a également discuté de la fin d’une règle qui limite la propriété étrangère des compagnies aériennes brésiliennes à une participation de 20 %.

Sources : http://www.air-journal.fr